Dans le contexte de la montée des tensions entre la Chine et les Etats-Unis, les révélations de BusinessWeek Bloomberg à propos de la présence d'une puce miniature sur les cartes mères de serveurs destinés à des entreprises high-tech ont fait l'effet d'un coup de tonnerre.

Supermicro logo La société nord-américaine Supermicro (Super Micro Computer), qui assemble les cartes mères à partir de composants fabriqués dans des usines chinoises, est au coeur de cette tempête qui concernerait une trentaine d'enteprises US.

Et malgré ses démentis et ceux de sociétés censées être impliquées, comme Amazon ou Apple, le cours en Bourse subit de plein fouet les conséquences des affirmations d'espionnage.

La valeur de l'action a ainsi perdu plus de 40% après la diffusion de l'article de Bloomberg qui de son côté affirme avoir eu confirmation de l'existence de cette discrète puce miniaturisée et de son fonctionnement d'une quinzaine de personnes issues des services de renseignement et des entreprises concernées.

Ce composant est censé constituer une porte d'entrée dérobée vers les réseaux opérant sur les serveurs vérolés et sa présence suggère l'action et les moyens d'un Etat.

La Chine serait donc un responsable tout trouvé, avec ici peut-être un nouveau prétexte pour justifier des mesures économiques protectionnistes.

Source : Re/code