C'est une initiative qui avait été annoncée par Google en début d'année. Elle faisait suite à l'amende record de 4,34 milliards d'euros infligée par la Commission européenne pour abus de position dominante avec Android. Notamment, dans le but de protéger sa position dominante dans la recherche en ligne.
Des utilisateurs de smartphones Android en Europe ont commencé à voir apparaître un écran de choix du navigateur, ainsi que pour le moteur de recherche lors du lancement de l'application Google Play.
Google is obviously getting the anti-trust jitters.
— Terence Eden (@edent) 11 juin 2019
Unbidden, the play store just told me I could install non-Google tools.
Just like Microsoft was forced to do by regulators back in the day. pic.twitter.com/pb9JcnsJBQ
Ces écrans de choix ressemblent peu ou prou à la proposition qui avait été faite en avril, si ce n'est un bouton différent en bas d'écran.
Pour le moment, il ne pourrait s'agir que d'un test, d'autant que Google avait précisé que l'implémentation est susceptible d'évoluer. Il n'est en outre pas proposé une option pour désinstaller ou supprimer Google Search par exemple. Le cas échéant, une procédure manuelle est explicitée afin de configurer un nouveau service de recherche ou navigateur par défaut.
Selon des propos rapportés par Bloomberg, Margrethe Vestager, la Commissaire européenne à la Concurrence, a déclaré " qu'il semble quelque peu difficile de produire un écran de choix qui donnera vraiment aux consommateurs un choix réel et c'est pourquoi il faut un certain temps pour le mettre en place. "
Elle a souligné qu'il y aura deux lancements différents, pour les smartphones Android existants et pour les nouveaux smartphones.