Pendant que la France en est toujours à préparer l'enchère pour les fréquences 5G prévue pour cet automne, le Royaume-Uni voit l'ouverture de son premier service mobile commercial.

L'opérateur britannique EE, dont on a pu entendre régulièrement les représentants ces derniers mois aux côtés de ceux de Qualcomm dans les conférences relatives à la 5G, ouvrira son service ce 30 mai dans six villes : Londres, Cardiff, Edimbourg, Belfast, Birmingham et Manchester.

EE 5G lancement

Il s'agit dans un premier temps d'un déploiement "non-standalone" (avec des équipements 4G modifiés) qui apportera des pointes de débits jusqu'à 1 Gbps et des débits supérieurs à 100 Mbps même en zone urbaine dense, avec la promesse de déployer 100 nouvelles antennes 5G chaque mois.

C'est en 2022 que l'opérateur basculera ensuite sur un réseau standalone qui donnera la pleine mesure de la 5G en termes de très haut débit et de très faible latence.

Enfin, en 2023, EE pourra proposer les atouts ultimes de la 5G, comme le URLLC (Ultra-Reliable Low Latency Communications), le Network Slicing et des débits de plusieurs Gbps pour des services de type véhicules autonomes ou le contrôle et la gestion en temps réel de millions d'objets connectés.

Pour son lancement, l'opérateur s'appuie sur une offre de six smartphones et hotspots mobiles 5G venant de Samsung (Galaxy S10 5G), OnePlus (OnePlus 7 Pro 5G), LG Electronics (LG V50 ThinQ) et Oppo (Reno 5G), tous avec SoC Snapdragon 855 et modem X50 de Qualcomm, et que les clients de EE peuvent dès à présent pré-commander. Ils exploiteront la bande 5G sub-6 GHz n78 (3,5 GHz) mais on notera l'absence de Huawei parmi les smartphones proposés, malgré l'existence du Huawei Mate 20 X 5G.

Les forfaits 5G proposés vont d'une enveloppe de 10 Go mensuelle pour £54 (61 €) à 120 Go pour £74 (83 €) avec un choix de services associés.