La monnaie virtuelle en cours de création de Facebook inquiète, et pas seulement les gouvernements et autorités bancaires. Tim Cook, patron d'Apple, s'est montré critique de l'initiative récemment, assurant qu'il ne serait pas le prochain GAFA à lancer une monnaie virtuelle, et c'est maintenant Paypal qui vient faire défaut.
Pourtant membre fondateur du consortium de soutien au lancement du Libra, le spécialiste du paiement dématérialisé a finalement décidé de ne pas participer à sa création et sa mise en service l'an prochain.
Il ne fournira pas les 10 millions de dollars d'investissement prévus et dit préférer se concentrer sur ses propres projets stratégiques. Le Financial Times évoque des tensions liées à la pression des régulateurs sur la naissance du Libra et la crainte de les voir dépasser ce cadre pour y englober les activités des membres fondateurs.
C'est un coup dur car la mise en avant de Paypal parmi les tenants du projet visait aussi à donner une image plus amicale d'une initiative qui inquiète beaucoup de monde.
Facebook va devoir aussi fournir des explications au Congrès américain et c'est Mark Zuckerberg, co-fondateur et CEO du réseau social, plutôt que son bras droit Sheryl Sandberg, qui pourrait être tenu de répondre aux questions des sénateurs.
