Le transport rapide Hyperloop doit permettre de transporter du fret et des passagers à plus de 1000 km/h dans des capsules circulant au sein de tubes dépressurisés. Plusieurs entreprises travaillent sur le sujet dont l'une, Hyperloop Transport Technologies, ou Hyperloop TT, dispose d'un centre de recherches à proximité de Toulouse et y déploie une piste d'essai.
Après avoir dévoilé l'an dernier sa capsule Quintero One capable d'embarquer des passagers, l'entreprise estime pouvoir réaliser les premiers essais avec passagers à bord à partir de 2020.
HTT Quintero One
Elle a proposé début juin à la Commission européenne des directives concernant la conception, l'exploitation et la certification des systèmes Hyperloop, en collaboration avec TÜV SÜD et elle vient de présenter sa piste d'essai et son centre de R&D français au Département des transports américain.
Dans les deux cas, il s'agit de rendre crédible l'aternative de l'Hyperloop comme infrastructure de transport censée révolutionner le secteur par ses temps courts de trajet.
Ce n'est cependant pas en Europe ni aux Etats-Unis que le premier projet de ligne Hyperloop conçue par Hyperloop TT verra le jour, mais du côté des Emirats Arabes Unis pour relier Abou Dabi à Dubai d'ici 2020.
Il s'agira d'un petit démonstrateur sur une courte distance (10 kilomètres) mais avec le potentiel de s'étendre rapidement ensuite, au Moyen-Orient comme sur d'autres continents.
Hyperloop TT n'est pas seul en lice pour la conception d'un tel système de transport rapide et il reste à voir quels projets et quelles technologies arriveront à leur terme et se démocratiseront éventuellement. Le concurrent Virgin Hyperloop One envisage pour sa part de réaliser un tracé en Inde, entre Pune et Mumbai, dans la prochaine décennie.
