Lundi, SpaceX a opéré avec succès son cinquième lancement de 60 satellites de sa constellation Starlink. Une mission qui a néanmoins été marquée par un raté.

Une quinzaine de minutes après le décollage d'une fusée Falcon 9 depuis Cap Canaveral en Floride aux États-Unis, les satellites de télécommunications ont été placés sur une orbite elliptique. Ils se serviront de leurs propulseurs ioniques à effet Hall pour rejoindre une orbite opérationnelle à 550 km.

Près de 300 satellites Starlink d'une masse de 260 kg sont actuellement en orbite. Avec ces minisatellites et une constellation de plusieurs milliers, l'ambition est de proposer un service Internet à haut débit et avec des temps de latence de l'ordre de 15 ms.

Starlink vise un service dans le nord des États-Unis et au Canada pour cette année. Une couverture quasi mondiale de la population est rapidement envisagée d'ici 2021.

Pour cette nouvelle mission Starlink, SpaceX a utilisé un premier étage de fusée Falcon 9 qui avait déjà volé à trois reprises lors de précédentes missions en mai 2019, juillet 2019 et décembre 2019. Il était prévu un atterrissage de ce premier étage sur une barge stationnée dans l'océan Atlantique, mais la cible a été manquée.

" Malheureusement, nous n'avons pas fait atterrir le premier étage sur notre barge de récupération, mais il a atterri doucement en mer, juste à côté de la barge, il semble donc qu'il soit en un seul morceau ", a commenté en direct une ingénieure de Space X.

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Les raisons de ce loupé devront être plus amplement déterminées. Selon Space.com, il pourrait être en rapport avec l'insertion des satellites Starlink dans une orbite elliptique (et non une orbite circulaire comme les fois précédentes), ce qui a davantage sollicité la fusée et complexifié l'atterrissage.

Il s'agissait du 80e vol avec succès pour un lanceur Falcon 9. Pour le 50e atterrissage réussi d'un booster, c'est par contre partie remise.