Gears of War (le test ici) aura définitivement changer le monde des jeux vidéo et plus particulièrement le paysage des shoot et des jeux d'action. Ainsi, deux ans après sa sortie, le nombre de titres qui utilisent une vue à la troisième personne dans des environnements au level design complexe se sont considérablement accrus. Damnation fait parti de ceux là. Cependant, comme tout titre ambitieux, il cherche à apporter sa pierre à l'édifice.



L'usage de la 3D
A la vue de ces images, il est difficile de saisir l'ambition de Blue Omega Entertainment. La réalisation graphique est loin d'être transcendante, clairement en dessous d'un Gears en tout cas. Le design n'est pas très original, arborant un mélange de farwest et de steampunk. Dans quel domaine innove-t-il donc ?


Dans son travail sur plan architectural. Si certaines postures du héros peuvent rappeler celles de Sam Fisher, l'idée de gameplay général rappelle celle des Prince of Persia en radicalisant l'expérience. Tous les niveaux ont été pensés en essayant d'utiliser au mieux les possibilités de la 3D et notamment la verticalité qu'elle propose. Ainsi, en début de stage, le joueur pourra voir l'ensemble du décor devant lui, grouillant d'ennemis et de structures à grimper. En effet, les escalades, les sauts seront nombreux dans ce jeu très aérien qui n'oubliera cependant pas sa partie action. Au final, si la construction des lieux est astucieuse, ce Damnation pourrait être une sympathique expérience, à défaut de révolutionner son genre.