Qualcomm logo Alors que Steve Ballmer, président de Microsoft, continue de chercher l'intérêt économique de l'open source dans les smartphones pour mieux vanter les mérites de son système propriétaire Windows Mobile, les plates-formes reposant sur ce principe sont pourtant de plus en plus nombreuses, qu'il s'agisse de systèmes développés nativement sur cette vision, comme Google Android, ou de systèmes en train de le devenir, comme Symbian.

Face à cette tendance forte du marché, le fondeur américain Qualcomm se réorganise pour mieux répondre à la demande et vient d'annoncer la naissance d'une filiale, Qualcomm Innovation Center ( QuIC ), dans laquelle il a transféré un groupe d'ingénieurs dédié à l'optimisation des plates-formes mobiles open source avec les produits Qualcomm.


Branche dédiée à l'open source
" Le développement logiciel open source et issu de communautés prend une place de plus en plus importante dans l'industrie mobile et QuIC va pouvoir participer activement à ces efforts. Pour remplir cet objectif et canaliser ses ressources, Qualcomm a transféré dans QuIC des ingénieurs expérimentés en développement logiciel. Ils vont pouvoir se concentrer sur les grands thèmes de l'open source, comme Linux et Webkit, et sur les OS open source comme Symbian, Android et Chrome ", indique Rob Chandhok, vice-président des stratégies software de Qualcomm et nommé président de QuIC.

Les ingénieurs de QuIC auront pour tâche de suivre les évolutions des OS open source afin d'en optimiser les performances par rapport aux plates-formes matérielles de Qualcomm ( comme SnapDragon, par exemple ) pour produire ces appareils mobiles connectés et smartphones aux fonctions alléchantes qui vont continuer d'alimenter les marchés grand public et professionnel.