Street Fighter IV   Image 19 En doutait-on ? Street Fighter IV a gagné son pari. Celui-ci a su rallier à son bord les fans de la première heure, qui ne juraient que par l'antédiluvien Street Fighter II. La tâche n'était pourtant pas facile, surtout quand le titre à surpasser fait quasiment figure de légende dans l'esprit de bon nombre de joueurs, férus de jeux de combat. L'une des forces incontestables de ce quatrième volet réside dans sa prise en main, qui vous fera prendre un plaisir instantané, que vous soyez novice ou un brin plus expérimenté. Mais ne vous y trompez pas, Street Fighter IV est un jeu bien plus riche qu'il n'y paraît.


Savoir gratter le vernis
Vous énerverez passablement David Sirlin si vous lui faisiez part de votre impression que SFIV est un jeu casual, de par sa grande accessibilité. L'homme en question a travaillé sur le remake HD de Street Fighter II, il sait donc logiquement de quoi il parle. Sur son blog, il fait clairement savoir son désaccord envers toutes les personnes qui disent que le titre de Capcom est simple et facile.

"Quand je vois les notes de 100/100,  je lis encore et encore à quel point le jeu est 'simple et élégant'. [...] Même encore, j'entends que le jeu est 'gentiment casual'. Cela est profondément mystérieux et j'ignore pourquoi cela est si souvent revendiqué. Tous les jeux ne se doivent pas d'être casual, alors ce serait juste un peu plus honnête d'expliquer que toutes ces choses sont peu amicalement casual."

Avant d'enchaîner sur ce qui fait que Street Fighter IV dissimule en fait pléthore de secrets, que seuls les plus acharnés et concentrés pourront découvrir.

"Des doubles quarts de tour vers l'avant + PPP tout le temps, un bouton supplémentaire à presser pour les projections, un autre pour les roman cancel et beaucoup, beaucoup de link combos compliqués travaillent de concert pour créer ce mur impénétrable entre vous et le jeu (l'interaction entre vous et votre adversaire). J'aimerais qu'on puisse se débarrasser de tout ça et nous concentrer davantage sur le gameplay en lui-même."

Source : Sirlin.net