France Telecom logo La branche africaine de l'opérateur koweitien Zain est décidément une proie très convoitée par les groupes français. Après des discussions engagées depuis le mois de juin avec Vivendi pour le contrôle de l'ensemble de l'activité, sans parvenir à trouver un terrain d'entente, c'est France Télécom qui revient à la charge et souligne son intérêt pour certains des marchés détenus par Zain.

Ce scénario avait été évoqué dès les premières rumeurs concernant les négociations avec Vivendi. Didier Lombard, président de France Télécom, avait toutefois indiqué ne vouloir s'intéresser qu'à certains actifs, et non à l'ensemble de l'activité africaine.


Un appel du pied de France Télécom pour Zain
Si Zain acceptait une vente à la découpe, France Télécom serait certainement sur les rangs, a confirmé Gervais Pellissier, directeur financier du groupe. L'Afrique fait partie de sa stratégie ouvertement assumée de conquête sur les marchés émergents, mais celle-ci passe par une progression marché par marché.

Or, la quinzaine de pays dans lesquels Zain est présent est riche d'opportunités pour le groupe français. Cependant, Zain n'a jamais caché sa volonté de vendre sa branche Afrique en un seul bloc pour au moins 12 milliards de dollars.

C'est cette exigence qui a incité Vivendi à faire marche arrière, le prix étant jugé trop élevé, d'autant plus qu'il aurait fortement alourdi la dette du groupe, qui n'en a pas besoin, alors même que la rentabilité de certains des marchés n'était pas acquise.

Source : AFP