L'annonce d'une enquête de la part du groupe chinois Hon Hai Precision Industry, plus connu sous le nom de Foxconn, qui assemble de nombreux appareils électroniques pour les plus grandes marques internationales, après la découverte de l'emploi d'adolescents sur son site de la province de Shandong, incite ses clients à prendre des mesures avant de risquer de se trouver avec une publicité négative aux conséquences potentiellement redoutables.

Foxconn est notamment connu pour assembler les produits mobiles d'Apple et a connu divers incidents et une vague de suicides de ses employés qui ont incité le groupe de Cupertino à mettre en place un plan d'amélioration des conditions de travail.

Logo Foxconn  Quelques mois plus tard, c'est Samsung qui a pris les devants en lançant une enquête auprès de ses fournisseurs chinois pour réduire les infractions les plus voyantes, après les rapports assez négatifs de plusieurs associations comme China Labor Watch affirmant que de jeunes adolescents avaient été affectés à des chaînes d'assemblage.

La propre enquête de Samsung n'a pas relevé de tels agissements mais a néanmoins noté plusieurs dysfonctionnements sur les conditions de sécurité et les heures supplémentaires.

logo Nintendo  Le nouveau cas du site de Shandong ne concerne pas des composants fabriqués pour Apple mais certains éléments de la future console Wii U de Nintendo ( commercialisée d'ici la fin de l'année ) y sont produits, ce qui conduit le groupe japonais à se montrer réactif et à suivre de près l'affaire.

" Nous exigeons de tous nos partenaires, dont Foxconn, de se conformer à nos directives, qui reposent sur  des législations et standards internationaux. Si nous observions qu'un partenaire ne respecte pas ces directives, nous lui demanderions de rectifier ses pratiques en accord avec la politique de Nintendo ", indique un communiqué de la société.

Tout le monde fait donc preuve de prudence, autant Nintendo que Hon Hai qui a connu récemment plusieurs incidents comme des disputes entre employés ayant fini en bagarres. Selon les premiers éléments observés, le cas des travailleurs mineurs dans cette usine serait isolé. Les rapports des associations suggèrent pourtant qu'ils ne seraient pas si rares.