T-mobile Sidekick III ouvert Les services en cloud, c'est magique...tant que ça  fonctionne. Quand il est question d'y mettre fin, cela transforme les terminaux dédiés en appareils juste bons à prendre des appels. C'est ce qui va se passer pour les terminaux Sidekick.

L'opérateur T-Mobile a en effet annoncé son intention de mettre fin aux services en cloud de la société Danger ( qui a été rachetée par Microsoft ) d'ici le 31 mai prochain, après presque 10 ans de commercialisation des différents modèles.

Après cette date, les utilisateurs de Sidekick n'auront plus accès à la flopée de services qui en faisaient la richesse et le bonheur des jeunes générations avides de réseaux sociaux et de messageries diverses.

T-Mobile va proposer des plans de migration vers d'autres terminaux et propose dès à présent aux utilisateurs d'exporter leurs données personnelles vers son service de stockage en ligne. Selon All Things Digital, plusieurs causes expliquent la fin de l'exploitation des services de Danger.


Le Danger de la coquille vide

Il y a eu cette grosse panne en 2009 qui, à la suite d'un problème de maintenance, a fait disparaître les données personnelles de nombreux utilisateurs, révélant la fragilité du concept même de services cloud quand les utilisateurs peuvent voir s'évanouir en un instant l'ensemble de leurs données personnelles.

Microsoft est parvenu à récupérer une bonne partie de ce qui avait disparu mais cela a créé une défiance vis à vis du service qui a été difficile à faire oublier. D'autre part, T-Mobile veut miser sur l' OS mobile de Google et mettre en avant son réseau mobile HSPA+.

La marque Sidekick ne devrait donc pas disparaître mais elle va passer sous pavillon Android, alors que la société Danger a été fondée par...Andy Rubin, aussi à l'origine d'Android. Si l'on peut comprendre que l'opérateur cherche à faire évoluer les terminaux pour exploiter les dernières technologies, cela montre aussi à quel point cela peut représenter un piège pour les consommateurs, qui peuvent se retrouver avec une coquille vide à la place du terminal qui leur offrait moult services.

Enfin, ce n'est pas vraiment bon signe pour Microsoft, déjà affecté par l'echec quasi-immédiat des terminaux sociaux Kin l'an dernier, et qui voit se refermer l'opportunité des services en cloud de Danger, racheté tout de même pour 500 millions de dollars en 2009.