Palm Pre L'arrivée du Palm Pré sur le marché US représente un énorme enjeu pour la société Palm, à la recherche d'un second souffle après plusieurs trimestres difficiles. Le smartphone, premier à utiliser le système WebOS, a été plutôt bien accueilli par la presse spécialisée et les premières ventes au lancement le 6 juin dernier ont semblé confirmer les premières impressions.

Cependant, le terminal n'a pas créé le sursaut espéré dans les résultats de son distributeur exclusif Sprint et les analystes revoient désormais leurs prévisions de ventes à la baisse, estimant qu'il va s'écouler entre 300 000 et 500 000 terminaux durant les trois premiers mois.

Bien qu'il s'agisse en soi d'un résultat honorable, cela soulève des questions sur la capacité de Palm à négocier sa distribution avec d'autres opérateurs, et notamment au niveau des subventions accordées.

Actuellement, le smartphone est proposé à 199 dollars avec un abonnement sur deux ans chez Sprint, se calant ainsi sur les tarifs pratiqués par AT&T avec le nouvel iPhone 3GS, auquel il est souvent comparé.


Un engouement qu'il faut maintenir à tout prix
MWC Palm Pre WebOS 10 La fourniture du SDK Mojo pour faciliter la création d'applications mobiles et l'obstination de Palm à forcer la synchronisation avec iTunes, allant même jusqu'à se plaindre des pratiques d' Apple auprès de l' USB-IF, sont autant de tentatives pour attirer les regards sur son modèle.

Malgré tout, les analystes évaluent à 3,5 millions le nombre de Palm Pré qui seront écoulés au terme de l'année fiscale en cours, à la fin du mois de mai 2010. Palm a déjà annoncé son intention de proposer le terminal en Europe sur certains marchés avant la fin de l'année.

Ils pensent également que Palm n'est obligé de vendre énormément de Palm Pré, modèle haut de gamme, si la rumeur d'un second smartphone sous WebOS proposé à 99 dollars se concrétise plus tard dans l'année.

Pour faire face à la concurrence des iPhone et autres Blackberry, Palm devra se rendre plus visible par de solides campagnes marketing pour pallier la défection éventuelle des opérateurs mobiles.

Source : Business Week