SFR logo pro Depuis plusieurs années, le groupe Vivendi envisageait le rachat de la participation de 44% de l'anglais Vodafone dans l'opérateur SFR, dont il détenait déjà la part majoritaire. Etant le seul candidat potentiel sérieux à ce rachat, il fallait attendre que l'opérateur britannique se décide à le céder.

En 2010, Vodafone a lancé plusieurs initiatives indiquant que ce temps était proche. En cédant d'abord sa participation minoritaire dans China Mobile puis en réorganisant son activité de manière à isoler ses participations minoritaires dans divers opérateurs en vue de cessions, Vivendi s'est inévitablement rapproché pour évoquer le rachat de la part de Vodafone dans SFR.


Vivendi maître de la destinée de SFR
Les deux sociétés ont négocié durant plusieurs mois, cherchant un prix acceptable pour les deux camps, qui s'est soldé par une annonce début avril confirmant une intention de rachat à 7,9 milliards d'euros, avec le maintien d'un accord d'itinérance sur les trois prochaines années.

Il fallait encore le feu vert des autorités de régulation européennes. Vivendi vient d'annoncer qu'il vient d'obtenir l'approbation de la Commission européenne pour le rachat des 44% de SFR, ce qui va permettre de finaliser la transaction " dans les prochains jours ".

Pendant que Vodafone poursuit ses opérations de cession de participations minoritaires pour satisfaire ses actionnaires en leur versant des dividendes et provisionner différents projets, Vivendi se retrouve désormais avec 100% du contrôle de SFR, lui permettant de superviser les projets mobiles et fixes de l'opérateur français alors qu'un nouvel entrant, Free Mobile, fera ses premiers pas en 2012.