silent-hill-film Sans amour et une volonté de bien faire, on n'arrive pas à grand chose, du moins, on ne va pas bien loin. Des tas d'exemples peuvent venir illustrer ce que je viens de dire, mais pour rester dans l'actualité, je citerai le dernier film en date adapté de l'univers de Street Fighter, appelé La Légende de Chun-Li. Nous n'avons pas entendu dire que le directeur du film était un fan du jeu, et Dieu sait que ça aurait pesé dans la balance.

Dans le cas de Silent Hill, nous avons eu la chance (oui oui) d'avoir aux manettes quelqu'un qui désirait vraiment retranscrire ce délicieux mal-être que l'on ressent en dirigeant Harry Mason, James Sunderland ou les autres. Chacun s'est fait son avis, mais pour la défense de Christophe Gans, on pourra le saluer d'avoir essayé, fait de son mieux, pour rendre cette adaptation du titre de Konami intéressante, pas édulcorée (ou si, un peu) et surtout regardable par les fans.


Seconde chance ?
Si l'on en croit les déclarations de Radha Mitchell (Rose dans le premier Silent Hill), Christophe Gans n'aurait pas été contacté pour réaliser le second film :

"Je ne crois pas que Christophe fasse partie du projet. [C'est] une honte parce que malgré le fait que ce soit quelqu'un de vraiment spécial, c'est un grand passionné du jeu. Je pense qu'il devrait le faire s'ils en refont un [film]."

Avec des perspectives extrêmement pessimistes, on peut en venir à croire que Silent Hill (le film) deviendra un chef d'œuvre quand le second sortira. La médiocrité permet de mettre en valeur des choses étant ne serait-ce qu'un poil meilleures. Mais n'assassinons pas Silent Hill 2 (le film) avant même sa sortie. Et espérons qu'il soit au moins à la hauteur du premier.