Le premier s'articule autour de l'organisation du travail et servira de base pour les négociations de la GPEC ( Gestion Prévisionnelle de l'Emploi et des Compétences ) d'ici le mois d'avril 2010, avec des mesures fortes se voulant en rupture par rapport aux méthodes de travail imposées par la précédente direction menée par Didier Lombard.
Il est ainsi défini que les mobilités reposeront désormais sur la base du volontariat, avec des mobilités géographiques devenant exceptionnelles et des mobilités fonctionnelles imposées en fonction de l'évolution des métiers au sein du groupe.
Par ailleurs, les salariés à moins de trois ans de la retraite profiteront d'une garantie de stabilité tandis que la notion de risques psycho-sociaux sera intégrée dans les discussions concernant les projets de restructuration.
Pour ce qui est de la visibilité du projet professionnel des salariés, les collaborateurs auront droit à un entretien d'évolution personnelle touts les deux ans, " afin de faire un bilan et d'anticiper son projet professionnel. " Enfin, trois postes seront proposés aux salariés en cas de fermeture de site, dont deux sur son bassin d'emploi.
Le groupe s'engage par ailleurs à plus de transparence sur les projets, les métiers et les compétences requises, avec un accent mis sur la formation des salariés afin de " sécuriser les parcours professionnels. "
Rééquilibrer vie privée et vie professionnelle
Le second texte validé par le groupe France Télécom porte sur l'équilibre vie privée / vie professionnelle afin d'éliminer certaines situations porteuses de stress. C'est le cas notamment des réunions qui devront se dérouler, autant que faire se peut, dans la plage horaire 8h-18h, tandis que l'usage de la messagerie en soirée et durant les week-ends sera déconseillé.
L'aménagement des horaires pourra être discuté avec les managers qui "disposeront de marges d'autonomie permettant de prendre en compte les situations personnelles des salariés ". Deux expérimentations sont lancées sur des plateaux de centre d'appels pour adapter les horaires aux demandes individuelles et deux crèches inter-entreprises seront ouvertes à Bordeaux et Lyon.
Applicables immédiatement, ces mesures viennent donner du corps aux déclarations de Stéphane Richard, le nouveau patron de France Télécom, concernant de vrais changements dans la façon de travailler au sein du groupe, afin de faire renaître la confiance et la fierté des salariés dans leur entreprise.
Il reste maintenant à voir dans quelle mesure ces mesures prometteuses seront appliquées et si elles seront effectivement de nature à modifier le climat de malaise social mis en évidence par le questionnaire d'octobre 2009.
Publié le
par Christian D.
Journaliste GNT spécialisé en mobilité / Ante-Geek des profondeurs du Web et d'ailleurs
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