Hewlett-Packard, premier constructeur mondial d'ordinateurs devant Dell, vient d'annoncer la suppression de 540 emplois dans l'Hexagone. Ces licenciements entrent dans le cadre d'un vaste plan social annoncé fin mai et concernant 5 700 postes en Europe. Tous les sites français sont concernés, mais aucun ne fermera ses portes.
Interrogé par l'agence de presse AFP, Yves de Talhouët, à la tête de filiale française, a expliqué cette décision par la forte baisse d'activité qui est observée depuis plusieurs mois par la branche produits.
Notée depuis le premier trimestre de l'exercice 2009-2010 ( période de novembre à janvier ), celle-ci s'est accentuée ces derniers mois. Ne percevant pas d'inversion de la tendance dans les mois à venir, alors que les prix continuent de baisser, HP a décidé de prendre les devants en réduisant les coûts.
François Godard, délégué du groupe syndical CFDT, rejette ce plan social annoncé sous couvert de ralentissement économique. Selon lui, le groupe n'a aucune raison de réduire sa masse salariale : " Contrairement à une bonne partie de l'industrie française, Hewlett-Packard n'est pas en difficulté financière, il y a une baisse conjoncturelle certes, mais l'entreprise continue à faire des bénéfices et des marges considérables. "
La CDFT invite ainsi les autres syndicats à s'unir pour s'y opposer.
Publié le
par Dimitri T.
Source :
AFP
Dimitri T. : journaliste GNT fan de mobilité
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