Depuis peu, on peut consulter, sur le site dédié aux licences, les conditions d’utilisation des différentes versions « retail » du futur OS de Microsoft, i.e., les versions de Vista qui seront vendues seules, au grand public. On appréciera la durée de garantie du produit qui passe de 90 jours (Windows XP) à un an (Windows Vista).

Mais là où le bât blesse : « Le premier utilisateur du logiciel peut réassigner la licence à une autre machine, une fois », indique les termes des licences. Si l’utilisateur final veut changer de PC, il pourra réinstaller Vista sur sa nouvelle machine une seule fois. Apparemment, Microsoft aura recours à un système renforcé de lutte contre le piratage, ou une « plate-forme de protection logicielle », directement intégré à l'OS qui empêchera toute installation au-delà de 2 PC.

En ce qui concerne les versions piratées et crackées, ce même système, ayant au préalable contrôlé l'authenticité des copies tournant sur les machines, dans le cas d’une installation de Vista non validée, pourra faire basculer le système en « mode de fonctionnalités réduites », et après 30 jours, bloquer tout simplement le système. En gros, le non-respect des clauses de la licence équivaut à du piratage. Primaire mais efficace…


Windows vista sp platform notification copie illicite small


Autre motif de mécontentement, l'interdiction d'exécuter dans une machine virtuelle, les éditions Basic et Premium. Là aussi, les termes de la licence sont suffisamment explicites : « Vous ne devez pas utiliser le logiciel installé (...) à l'intérieur d'une machine virtuelle physique (virtual hardware system) ou tout autre forme d'émulation ». Impossible donc de faire tourner Windows en virtualisation sur une machine équipée d'un OS Linux par exemple.

La virtualisation est cependant autorisée sur les versions haut de gamme « Ultimate » ($256 pour la mise à jour et $399 pour la version complète) et « Business » ($199 et $299)… A l’évidence, Microsoft retombe dans ses fâcheux travers…