La Console Virtuelle est une boutique en ligne qui propose un catalogue de jeux d'anciennes consoles. C'est le moyen de pouvoir rejouer aux titres de notre enfance sans avoir à se procurer les consoles et les jeux initiaux (qui ne sont pas toujours donnés...). Moyennant quelques Wii Points, vous pourrez aisément jouer à certains titres qui ont marqué des générations à l'aide de la manette Classique de la Wii ou tout simplement du pad GameCube.

Pour rappel, les jeux Famicom (Nintendo), Commodore 64 et Master System valent 500 Wii Points (5 €), 800 Wii Points (8 €) pour la Super Famicom (Super Nintendo), la Sega Genesis (Megadrive) et le PC-Engine (TurboGrafx), 900 Wii Points pour les titres NeoGeo, et enfin 1000 Wii Points (10 €) pour la Nintendo 64.


De l'action pour le week-end
Initialement commercialisé en 1992 sur NeoGeo, Ninja Commando ne fait pas dans la dentelle. En effet, ce shoot'em up en scrolling vertical vous met dans la peau d'un des trois héros du soft, chacun disposant de particularités élémentaires (foudre, feu et mix des deux). Plutôt diversifié, le titre d'Alpha Dream permet de traverser les époques via une machine à voyager dans le temps afin de faire taire un savant fou qui prépare de sombres desseins. Déjà particulièrement corsée en solo, l'aventure en coopératif sera requise pour se frayer un chemin sans trop d'encombres. Non loin de proposer des attaques basiques, Ninja Commando nécessite des enchaînements au stick pour effectuer les charges les plus puissantes. Seulement, la réalisation technique souffre de quelques lacunes, notamment en terme d'animations et de scintillements. De ce fait, la progression se montre vite particulièrement inconfortable. Dommage.

Paru en 1994 sur NeoGeo, Art of Fighting 2 reprend la recette du premier volet sorti précédemment sur Console Virtuelle. Les gros sprites fort agréables à l'œil sont de retour, plus réussis que jamais, accompagnés de zooms particulièrement dynamiques. En terme de contenu, douze personnages sont disponibles (dont deux nouveaux challengers). Seulement, la série ne se veut pas aussi accessible qu'un King of Fighters en terme de prise en main. SNK a joué sur l'aspect purement technique de l'assimilation des coups avec cette série et cela se ressent dès les premières minutes de jeu. De plus, on regrettera la qualité des animations, en deçà de ce qui se faisait chez la concurrence à ce moment-là. Néanmoins, la qualité SNK est bien présente, les fans des productions de la société sauront y trouver leur compte.