Nous avions déjà traité l’information relative à la vente à perte de la PS3 en novembre dernier, en présentant un tableau détaillé (cf. graphique ci-dessous) des composants ainsi que leur coût de revient. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et certains analystes financiers ressortent leurs calculettes.

On se souvient en effet, que, originellement, la fabrication de la console coûtait 840$ à Sony, qui propose la PS3 pour 600$ (pertes de 240$ sur chaque PS3 60 Go et de 300$ sur chaque PS3 20 Go). Ainsi, la PlayStation 3 restait un gouffre financier aussi bien pour le consommateur que pour Sony. A l’heure actuelle, rien n’a vraiment changé. Que ce soit pour l’utilisateur final ou pour la firme nipponne.




Après avoir pris certaines mesures (l’abandon ou presque de la version 20 Go en Amérique du Nord et dans quelques autres pays), Sony espère arriver à l’équilibre avant la fin de la présente année fiscale… qui se termine en mars 2008. Enfin, telle est la teneur du message du Vice-Président Nobuyuki ONEDA aux investisseurs.

« Dans le but de contrôler les marges négatives (sic), il faudrait baisser le coût du processeur Cell (ndlr. fabriqué par IBM) et de la partie graphique RSX (ndlr. développée par Nvidia) », affirme le Vice-Président, d’après nos confrères du magazine Next-Gen. Oneda conclue avec maintes précautions oratoires : « Peut-être – et de très peu – pourrions-nous arriver à maîtriser ces coûts durant cette année (ndlr. l'année fiscale se terminant en mars 2008) ».

Il va sans dire qu’un procédé de fabrication mieux maîtrisé (une meilleure finesse de gravure par exemple) pourrait baisser les coûts finaux de la console. D’ailleurs, en passant d’une finesse de 90nm à 65nm pour le Cell Broadband Engine, plus de processeurs pourront être gravés par galette. Enfin, la même amélioration est attendue du côté de Nvidia au sujet du GPU RSX.
Source : Daily Tech