Nous vous en parlions dans une actualité récente, Second Life, le MMORPG pas comme les autres, est actuellement victime d'un détournement qui risque de causer un énorme crash économique dans le jeu. Ce "hack" permet à tous les utilisateurs de copier à volonté n'importe quel objet du jeu, mettant ainsi en péril le système du jeu qui repose justement sur le principe du commerce et de la création d'objets ou d'interactions pour les revendre.


Les worms à l'attaque
Non, il ne s'agit pas de nos chers worms adorés qui s'invitent dans le jeu en ligne, mais bien une attaque virale qui se propage à une vitesse extraordinaire au sein de Second Life.
Les worms sont des programmes malicieux qui s'infiltrent dans votre ordinateur et se multiplient d'eux même, puis contaminent les autres machines disponibles sur le réseau. A la différence d'un virus, le ver ne nécessite aucune intervention de la part de l'utilisateur.
Dans Second Life, tous les habitants peuvent donc créer des objets, échanger et vendre. Ces objets pouvant proposer des interactions avec les personnages, il n'est pas rare de voir des individus utiliser des objets disponibles au public. C'est ce qui s'est passé hier matin lorsqu'un étrange objet apparu en place publique a commencé à attirer les convoitises.


Denial Of Service
Le ver programmé pour se multiplier et se propager au sein du jeu est alors entré en cours de partie, contaminant les utilisateurs et procédant à une attaque de type DOS (Denial Of Service) à l'encontre des serveurs de la société Linden Lab, éditeur du jeu.
Cette attaque particulièrement massive a causé de sérieux ralentissements sur les serveurs, entraînant une latence importante aux quelques 600 000 joueurs connectés à ce moment là. L'infection a contraint les développeurs à bloquer l'accès aux joueurs pour assurer le temps de la maintenance que le ver ne se propage plus.

Second life 5 small

Après les copybot et autres détournements, la vulnérabilité de Second Life semble en faire une cible privilégiée pour les crackers en manque de notoriété. Si le nombre d'attaques à l'encontre de ce titre ne se réduit pas dans les jours à venir, Linden Lab a du soucis à se faire.