Selon une étude américaine, les jeunes gamers qui jouent à des jeux vidéo violents montrent une activité cérébrale intense dans les régions du cerveau ayant un lien avec les émotions et une diminution de l’activité dans les aires gouvernant le self-control.

Déroulement de l'expérience
Cette étude a analysé l’activité de cerveau de 44 adolescents à qui l’on a demandé d’exécuter une série de tâches après avoir joué soit à un jeu violent soit à un jeu non violent pendant 30 minutes. Les enfants, âgés de 13 à 17 ans, ont été séparés en deux groupes. Un groupe a joué à Medal of Honor, très bon FPS, tandis que l’autre groupe a joué à un jeu non violent, Need for Speed Underground (apparemment les chercheurs n’ont jamais pris en main NFSU car il y a des moments où la violence est très présente !).

Résultats
Les résultats de cette étude ont montré que les jeunes ados ayant joué à Medal of Honor ont eu une activité cérébrale plus intense dans les régions impliquées dans les émotions et moins d'activité dans celles responsables du contrôle, de l’attention et de la concentration par rapport à ceux ayant joué à NFSU.


Il faut savoir que l’industrie du jeu vidéo représente 13 billions de dollars U.S. De nombreuses tentatives ont déjà été menées pour interdire la vente de jeux violents à des enfants mais la justice a toujours donné raison aux éditeurs. Si le nombre d’études telle que celle-ci s’accumulent, on peut légitimement se demander si la justice sera toujours du côté des joueurs.