La semaine dernière, le géant américain de l’automobile, General Motors annonçait la résurrection de son projet de voiture électrique. Ce nouveau modèle, la Volt, a pour ambition de démocratiser les voitures électriques. Pas dans l’immédiat bien sûr…

La Volt puise son énergie dans une batterie next-gen : le système E-flex qui est rechargé grâce à un petit moteur embarqué. D’après les informations fournies par General Motors, une fois la batterie épuisée, un moteur à turbopropulsé de 1L va tourner à une vitesse constante pour produire de l’électricité et recharger ladite batterie. Ce moteur n’est pas destiné à la propulsion de la voiture.


Rouler loin, vite et vert
Selon les données du constructeur, une recharge permet de tenir une distance de presque 65 Km. Ce qui reviendrait à économiser environ 2200 litres d’essence par an.

Ce nouveau modèle est une résurgence du projet EV1 commencé en 1996 et abandonné en 2003. A l’époque, on se souvient, General Motors avait été violemment critiqué pour avoir arrêté le développement de la EV1. Néanmoins, avec la Volt, GM espère avoir appris de ses erreurs passées et ainsi rectifier le tir.

Les améliorations implémentées sur la nouvelle Volt sont les suivantes : plus de volume intérieur, batterie à longue durée, miniaturisation de la batterie et une meilleure vitesse de pointe. Si la plupart des voitures hybrides et dites écologiques commercialisées de nos jours utilisent un mélange d’essence et d’électricité, la Volt aura recours à du E85 (85% d’éthanol pour 15% d’essence).

Etant donné que le projet n’est encore qu’au stade de concept, la production en chaîne ne sera pas possible avant 3 à 5 ans…