C'est un phénomène grandissant : de plus en plus de jeux vidéo proposés sur PC et consoles de salon voient leur prix de départ largement diminué. L'astuce des éditeurs pour continuer malgré tout à être rentable ? L'intégration de marchés au sein même de leurs titres.
Sur les plateformes comme Steam, la solution est simple puisque la plateforme elle-même se charge de régulariser les transactions. Et ce sont les petits éditeurs, les développeurs avec peu de moyens qui bénéficient aujourd'hui des nouvelles méthodes de paiement, plus adaptées, avec moins de contraintes et plus de sécurité que le traditionnel paiement par carte.
Les cartes prépayées trouvent actuellement un formidable écho auprès des joueurs. Leur système est simple : l'utilisateur achète en boutique ou commande sur Internet des crédits présentés sous la forme d'une carte affichant des codes correspondant à une valeur. L'avantage du système étant qu'il est souvent utilisable pour régler ses achats dans divers secteurs, et qu'il permet également de mieux budgétiser ses dépenses.
Au milieu des cartes prépayées qui s'installent sur console directement au niveau des constructeurs, PaySafeCard se fait une place grandissante. Lancé pour les achats en ligne en tout genre, le système progresse aujourd'hui rapidement grâce au secteur du jeu vidéo.
Et si avoir recours à des cartes physiques peut paraître désuet à l'heure des jeux proposés en contenus dématérialisés, il n'en est rien. Les différentes affaires de piratage des grosses plateformes de jeux comme Sony, le Xbox Live ou Blizzard n'est pas pour rassurer les joueurs. D'autre part, la solution se présente comme une alternative viable aux parents souhaitant permettre à leurs enfants de régler quelques achats en jeu tout en imposant une limite stricte et sans leur communiquer leurs coordonnées bancaires.
Limitées autrefois aux forfaits et abonnements de jeux en ligne comme World of Warcraft, les cartes prépayées se sont adaptées pour répondre à une mutation du jeu vidéo, celle des titres Free to Play.
