telephones Si les émissions des téléphones portables constituent un sujet d'inquiétude quant à l'augmentation de l'apparition de tumeurs dans le cerveau, très peu d'études ont ciblé plus particulièrement les enfants et adolescents, dont le système nerveux en cours de développement est cependant généralement considéré comme beaucoup plus sensible aux ondes radio.

D'autre part, leur boîte crânienne, plus petite, est logiquement plus exposée lorsque le téléphone est plaqué contre l'oreille. Dans une étude publiée dans le Journal of the National Cancer Institute, c'est cette influence des ondes radio sur les enfants et adolescents qui a été évaluée.

Portant sur un millier de participants, elle n'a pas mis en évidence de lien direct entre émissions de radiofréquences et augmentation du risque d'apparition de tumeur dans cette catégorie de la population qui est de plus en plus exposée à cette source dans les pays développés, les jeunes générations disposant d'un mobile de plus en plus tôt.


Une première piste mais une exploration plus complète nécessaire
Le changement de classification des radiofréquences par l' OMS, en les plaçant dans la catégorie des substances dont le risque n'est pas avéré mais n'est plus considéré comme nul, a relancé le débat sur l'innocuité des ondes radio émises par les téléphones portables et les stations de base des réseaux mobiles.

Dans cette nouvelle étude, les chercheurs n'ont pas trouvé d'augmentation d'apparition de tumeurs dans le cerveau chez les utilisateurs de mobiles par rapport au non-utilisateurs. Cependant, elle ne doit être comprise que comme une première piste dans l'étude des effets des radiofréquences chez l'enfant et l'adolescent, et non comme une conclusion définitive.