Final Fantasy - logo Nous savons en partie pourquoi Squaresoft (maintenant Square Enix) a choisi de nommer sa saga "Final Fantasy" : c'était pour signifier la volonté de l'éditeur nippon, avec ce jeu, de jeter ses dernières cartes dans la bataille, de regrouper ses ultimes forces dans une cartouche allant déterminer le futur de la société. Le résultat, on le connaît tous : un succès qui n'a fait que prendre de l'ampleur au fil des épisodes et encore plus grâce à l'ouverture sur l'Occident à partir du septième volet.

Pourquoi ai-je dit "en partie" en tout début d'article ? Et bien tout simplement car, jusqu'à aujourd'hui, nous ignorions un petit détail concernant le choix de l'appellation "Final Fantasy". Et c'est Akitoshi Kawazu, producteur chez Square Enix, qui va nous le livrer.


Ef-ef et puis c'est tout
Ce qu'il faut donc savoir désormais, c'est que le nom "Fighting Fantasy" avait été envisagé :

"C'est quelque chose qui fut décidé il y a longtemps, alors ma mémoire peut me faire quelque peu défaut, mais je pense que l'une des choses que nous avions décidée dès le départ était que nous voulions un titre qui puisse être abrégé en FF. L'abréviation avait une signification particulière. Nous avons donc pensé à de nombreux titres différents, et Final Fantasy était l'un d'entre eux. À partir de là, je crois que nous avons pu prendre assez vite nos propres initiatives. Au départ, il y avait quelques inquiétudes au sujet de l'appellation 'final', mais elle nous a finalement tous enthousiasmés. En y réfléchissant, une autre option qui nous plaisait était Fighting Fantasy, mais c'était le nom d'un livre-jeu du légendaire game designer Steve Jackson, alors nous avons enterré l'idée. Je me demande ce qu'il se serait passé si nous n'avions pas réalisé cela et étions parti avec l'option Fighting Fantasy."

Puisqu'on ne fait que combattre la majeure partie du temps dans un RPG, ce nom aurait très bien pu être retenu sans provoquer l'hilarité générale. Il serait trop tard pour changer l'actuel maintenant, et nous ne savons que trop bien pourquoi.