Mulve Si l'on apprend désormais avec certitude que Mulve allait chercher les fichiers musicaux à télécharger sur le clone russe de Facebook ( Vkontakte ), on apprend également que son aventure se termine là. Mulve n'aura sans doute pas survécu à sa forte médiatisation qui a attiré sur lui les regards de l'industrie du disque.

D'abord confronté à une trop forte affluence, Mulve.com a connu des difficultés pour rester en ligne avant que les avocats de la RIAA ne s'en mêlent. Malgré cela, le site a toujours réussi à regagner la Toile, du moins jusqu'à cette semaine.

Finalement simple moteur de recherche, Mulve n'hébergeait rien sur ses serveurs et se contentait de pointer vers Vkontakte pour les fichiers musicaux renvoyés suite à une requête ( plus de 10 millions de titres ). Reste que cela n'a pas empêché un membre de l'équipe Mulve d'être interpellé par les autorités britanniques. Apparemment, les autorités seraient remontées à lui via la publication d'une vidéo de démonstration de Mulve.

Sur le mur Facebook de Mulve, il est indiqué que le service ferme, l'équipe Mulve n'ayant pas les ressources nécessaires pour éventuellement se défendre en justice. Pas sûr d'ailleurs qu'il aurait été possible de reprocher quelque chose à Mulve, mais c'est un risque que l'équipe ne veut pas courir.