Htc logo Plusieurs informations intéressantes, quoique pas encore confirmées, ont paru sur le site Digitimes concernant le fabricant taïwanais HTC et la préparation de terminaux mobiles pour Google et Sony Ericsson.

La première et la plus "surprenante" rumeur concerne l'évocation dans le journal chinois Commercial Times de la signature d'un accord ODM entre HTC et Sony Ericsson, quatrième fabricant mondial de téléphones portables.

Il s'agirait de concevoir un smartphone sous Windows Mobile, ce qui serait une première à la fois pour Sony Ericsson, qui s'est toujours tourné vers Symbian OS pour ses terminaux haut de gamme, et d'une première aussi pour le fabricant taïwanais dans la mesure où il aurait conclu pour la première fois un contrat avec un fabricant du Top 5 mondial.

S'il convient de rester prudent face à cette information, le Commercial Times insiste en indiquant que le volume de production sera élevé et pourrait aller jusqu'à 10 à 20 % de l'ensemble de la fourniture de terminaux HTC en 2008, soit plus d'un million d'unités.


HTC maître d'oeuvre du Google Phone
L'autre information concernant HTC évoque à nouveau sa participation dans la conception du Google Phone ( ou GPhone ), ce terminal que doit présenter Google prochainement. Si les caractéristiques et les modalités de production ne sont pas encore finalisées, le fabricant taïwanais est une nouvelle fois confirmé dans le rôle de concepteur du mobile.

Les rumeurs évoquent une plate-forme EDGE issue du fondeur Texas Instruments, bien que Google réfléchisse également au lancement d'un produit modèle 3G. Dans ce second scénario, c'est un autre fondeur, Qualcomm, qui pourrait remporter la mise, selon les nouveaux accords passés avec HTC.

Cependant, le choix d'une plate-forme 3G repousserait le lancement au premier semestre 2008, au lieu de la fin de l'année 2007, comme espéré initialement, en partie pour des questions de licences de différentes technologies.

La question du système d'exploitation reste en suspens, HTC étant spécialiste de Windows Mobile, et Google étant suspecté de vouloir utiliser un système d'exploitation maison, peut-être sur une base Linux.