En novembre 2016, les quatre satellites nécessaires au démarrage des premiers services opérationnels du système de positionnement européen Galileo permettaient enfin de se doter d'un système de localisation indépendant du GPS américain.

Le système Galileo doit notamment assurer des positionnements plus précis grâce à l'utilisation d'horloges atomiques embarquées dans les satellites. Cependant, il est rapidement apparu des dysfonctionnements.

galileo_satellite_09 De la dizaine d'horloges plus ou moins défectueuses observées en janvier, le nombre serait passé à une vingtaine, dont dix seraient complètement hors service, révèle La Tribune.

Même si cela commence à représenter une proportion significative par rapport aux 72 horloges atomiques en orbite (soit 4 par satellite), l'Agence spatiale européenne (ESA) réaffirme que les incidents sont maîtrisés, même si la cause des défaillances reste à ce jour inconnue.

Malgré ce problème, l'Union européenne a validé le lancement de 4 nouveaux satellites avant la fin de l'année, ce qui représentera un total de 22 satellites (sur une trentaine prévue), et en a de nouveau confié la production à OHB-System.

La Tribune indique par ailleurs que les horloges atomiques ont présenté des défaillances après des phases de test intensives. Le problème vient de la conception des appareillages par le groupe Orolia ou de leur intégration dans les satellites ? La question reste posée.

Source : La Tribune