Ce n’est pas vraiment un scoop. La présence d’une ou plusieurs femmes aux formes avantageuses, et si possible assez dénudées, a plus tendance à favoriser les ventes d’un jeu vidéo qu’à les faire dégringoler. Et encore plus lorsque la pochette ou les vidéos de promotion mettent en avant cet aspect.
Reste que les femmes s’estiment victime de sexisme à travers les titres relayant la femme au rang de créature sulfureuse quand il s’agit de l’héroïne, voire de simples éléments du décor quand il s’agit des personnages secondaires. Leur ressenti est d'autant plus à prendre en compte, que celles-ci répresentent aujourd’hui une partie non négligeable au sein de la communauté des joueurs.
La plantureuse Lara Croft de Tomb Raider ( cliquer pour agrandir )
C’est ainsi que l’association suédoise Vinnova a profité d’une subvention de l’état, équivalente à 37 000 euros, pour plancher sur le problème et trouver des solutions. La chose n’est pas anodine puisque le pays est à l’origine de gros titres comme Battlefield, Just Cause ou encore Minecraft. En 2013, l’industrie locale du jeu vidéo avait vu son chiffre d’affaires bondir de 80 %. Côté solutions, on pense notamment à une sorte de label pour les bons élèves.
