A l’occasion de la conférence Sony, Gran Turismo 5 Prologue a eu le temps d’impressionner un bon nombre de joueurs dont je fais bien évidemment partie. Du haut de ses huit ans d’expérience, la série n’a connu que de rares déceptions du fait de son immensité.

Cela a eu pour conséquence l’allonger un tant soit peu le temps de développement entre chacun des opus, une tendance qui devrait se poursuivre si l’on en croit les développeurs. Complexe et gourmand, un tel chantier mobilise d’importants moyens qu’il faut à tout prix rentabiliser.

Dans une optique quasi-similaire, Gran Turismo 5 Prologue préfère prendre son temps afin par la suite de toucher un plus large public. C’est pourquoi Polyphony Digital s’est engagé dans une voie beaucoup plus sécuritaire qu’auparavant en développant son jeu par palier.

Les différences entre Gran Turismo 5 et Gran Turismo 5 Prologue sont du même ordre qu’un jeu complet et sa version démo. Mais contrairement aux traditionnelles démos, la version Prologue reste payante à un prix toutefois revu à la baisse.


L’interminable attente
Graphiquement, le jeu est extrêmement bien réalisé, que ce soit au niveau des voitures, des circuits ou plus généralement des environnements, les développeurs ont su exploiter pour le plus grand bonheur des fans la toute puissance de la Playstation 3 et de son processeur Cell.

Une ouverture qui se caractérise par l’arrivée de célèbres voitures de sport que sont à titre d’exemple la Ferrari F430, la Ford GT, ou plus surprenant encore l’Audi R8. Plus qu’un jeu, Gran Turismo 5 a pour but de rivaliser avec ses grands concurrents de chez Microsoft, mais à la manière d’un certain Metal Gear Solid 4 : Guns Of The Patriots, ce cinquième opus a derrière lui une énorme communauté de fans.

A l’image d’un Zelda, le jeu a de fortes chances de booster les ventes de la console next-gen de Sony durant les prochains mois, d’autant plus que de nouvelles baisses de prix devraient très bientôt voir le jour.

Date de sortie prévue pour l’année 2008 sur PS3.