Il était une fois...

Sorti en 1995 sur Super Nintendo, Yoshi’s Island fut à l’époque unanimement salué par toute la presse et considéré comme l’un des meilleurs (si ce n’est le meilleur) jeux de plateforme toutes consoles confondues. Nintendo frappait un grand coup avec ce titre en contrecarrant momentanément les consoles 32 bits de Sony et Sega qui venaient de sortir sur le marché.

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Onze ans plus tard, Nintendo donne suite à ce titre culte sur Nintendo DS avec Yoshi’s Island DS en laissant le soin au studio Artoon de s’occuper du développement. On ignore quelles ont pu être les consignes du géant japonais mais il est clair que les développeurs n'ont certainement pas osé modifier trop en profondeur l'essence même du jeu, quitte à recopier à l'identique certains passages, énigmes... Malgré tout, les développeurs ont su s'appuyer sur une base solide pour ajouter quelques idées bien venues.


Un gameplay toujours aussi bon

Dans les grandes lignes, Yoshi’s Island DS est en effet très proche de son illustre prédécesseur. C’est à la fois son point faible et son point fort. Son point faible parce que le titre n’innove quasiment pas (on verra plus loin les quelques nouveautés apportées) et va jusqu’à reprendre certains passages du premier volet. Mais c’est également son point fort car la copie est d’un tel niveau de qualité que c’est avec le même plaisir que l’on replonge dans ce titre au gameplay imparable.

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Ainsi, il est toujours question de diriger Yoshi qui porte sur son dos bébé Mario à qui il accorde son aide après s'être entretenu avec ses congénères. Invincible, Yoshi touché ne meurt pas mais perd le bébé qui plane alors sur l’écran à l’intérieur d’une bulle. Un décompte s’affiche et le joueur a 10 secondes (par défaut, le compteur peut monter jusqu’à 30) pour récupérer le piailleur. D'autre part, le dinosaure vert est toujours capable de planer un court instant en remuant frénétiquement ses pattes à n’importe quel moment de son saut offrant ainsi un très large confort au joueur.

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De même, Yoshi conserve la faculté de gober une grande majorité de ses ennemis en les capturant avec sa langue qu’il peut tirer horizontalement et verticalement. Une fois attrapé, l’animal peut les recracher et s’en servir comme arme ou bien les ingurgiter et pondre immédiatement un oeuf qui suivra tranquillement Yoshi (jusqu’à six œufs peuvent vous suivre en file indienne). Ces œufs-munitions pourront ensuite être balancés par Yoshi pour attaquer vos ennemis ou bien récupérer des objets placés dans des endroits inaccessibles. L’ingéniosité de ce système réside dans le fait qu’un viseur vous permet de cibler la direction que vous souhaitez donner à votre oeuf.

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Des nouveautés ?

Du côté du level design, celui-ci est  toujours aussi inventif et millimétré. Associé à une jouabilité proprement parfaite, Yoshi’s Island DS devient très rapidement addictif et il est difficile de lâcher la console. De plus, les développeurs ont parfaitement su utiliser le double écran de la portable au stylet, lequel n’est d’ailleurs absolument pas utilisé mais peu importe, le titre n’avait pas certainement besoin de cet accessoire. Ainsi, déjà très verticaux dans l’utilisation de l’espace, les nombreux niveaux du jeu (cinq mondes de huit niveaux chacun) le sont encore plus avec les deux écrans de la Nintendo DS.

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Votre Yoshi peut en effet passer de l’un à l’autre et le joueur devra avoir les yeux partout pour anticiper certaines choses ou encore repérer des objets cachés. Ce dernier aspect est d’autant plus renforcé que les développeurs semblent jouer avec la zone noire qui sépare les deux écrans à l’intérieur de laquelle peuvent se cacher des fleurs ou des pièces rouges à récupérer. Comme dans tous les jeux de plateforme de Nintendo, les niveaux s’effectuent au minimum deux fois : la première pour avancer dans le jeu et la seconde pour obtenir tous les items du stage pour le terminer à 100%. Et ce ne sera pas chose aisée de finir complètement le jeu car la difficulté, ainsi que la longueur des niveaux, augmentent furieusement au fil des mondes. Toujours très bien dosée, la difficulté rend le challenge encore plus captivant.

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Par ailleurs, autre nouveauté, la présence d’autres bébés sur le dos de Yoshi permet aussi de varier le gameplay. Grâce à votre ami la cigogne, vous pourrez changer en cours de jeu de bébés, par l’intermédiaire de bornes spéciales. Il faudra judicieusement choisir son personnage puisque chacun d’entre eux bénéficie d’aptitudes spéciales (certains éléments du décor vous mettent en général sur la voie) : bébé Peach peut s’élever dans l’air via des courants d’air grâce à son ombrelle, Bébé Donkey est le seul à pouvoir grimper sur des lianes et Bébé Mario peut faire ricocher ses œufs contre les murs. D’autres personnages viendront vous rejoindre (on vous laisse la surprise) multipliant encore davantage les possibilités d’exécution des niveaux.

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Conclusion

Pour ceux qui n’ont jamais mis les mains sur Yoshi’s Island, cet épisode DS s’avère indispensable, pour les autres, l’achat est quasiment aussi indispensable sauf si vous étiez déjà allergiques au titre de Nintendo. L’apport du double écran et l’ajout de nouveaux personnages renouvellent suffisamment le titre même s’il reste dans l’ensemble très proche de son ancêtre. Peu importe, le plaisir de jeu est bel et bien présent !

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+ Les plus

  • L'énorme héritage du premier épisode
  • La jouabilité
  • Le gameplay
  • La difficulté bien dosée
  • Le double écran de la DS
  • Les nouveaux personnages

- Les moins

  • Trop ressemblant à son prédécesseur... et encore.