C'est le 28 décembre 2005 que le premier satellite de test du futur système européen de navigation par satellite Galileo, se voulant un concurrent économique du GPS américain, a été placé en orbite après avoir été porté par une fusée Soyouz lancée depuis le Kazakhstan.

Giove A représentait alors l'élément visible du projet de géolocalisation européen et a émis ses premiers signaux dès janvier 2006. Malheureusement, les indécisions économiques et des problèmes techniques n'ont pas permis de lancer son cousin Giove B cette année et il faudra attendre début 2008 pour assurer sa mise en orbite, tandis qu'un satellite de secours Giove A2 est également programmé pour pallier à d'éventuelles pannes et éviter de risquer de perdre les droits sur les fréquences d'émission.

Giove B est en cours de préparation dans le centre hollandais de l' ESA ( Agence Spatiale Européenne ) et contribuera à tester les performances du système Galileo. A sa suite, une première série de quatre satellites sera lancée à partir de la fin 2009.


Galileo : pas avant 2013

A terme, ce sont 30 satellites qui doivent constituer la constellation Galileo. Les récentes décisions des mois de novembre et décembre 2007 ont permis de voir plus clair dans le plan de financement et le partage des responsabilités dans la constitution du projet.

Le lancement commercial devrait désormais s'établir au cours de l'année 2013. En attendant, et alors que la Russie vient de lancer les derniers satellites de sa propre constellation Glonass, l'Europe peut compter sur un système de positionnement amélioré par rapport au GPS classique, avec le système EGNOS ( Service Européen d'Augmentation Géostationnaire ) qui apporte une précision de moins de 2 mètres.
Source : ESA