Yoichi Wada - président Enix Dans la tourmente il y a encore quelques mois, Eidos peut désormais souffler, ou tout du moins prendre une bonne bouffée d'air, car ses soucis financiers ne sont plus. Et cela grâce à Square Enix, qui a fait l'acquisition de la société, après avoir commencé à manifester son intérêt d'achat dès la fin de l'année dernière. Ce n'était pas la première fois que les papas de Final Fantasy et de Dragon Quest effectuaient une telle opération, puisqu'en 2005, ils ingéraient Taito. Ce qu'on peut maintenant "redouter", ce sont les conséquences de cet acte, car il va y en avoir.


Eidos aura droit à son essorage ?
Même s'il n'est pas le seul à agir de la sorte (on pense notamment à Capcom, pas mal placé lui aussi), Square Enix est connu pour ne pas laisser tomber une marque, un titre fort, en développant un merchandising fou autour de lui, quitte à se retrouver parfois avec des produits à la qualité discutable. Yoichi Wada, président de Square Enix, a affirmé que le succès de la société provenait dans le fait de créer "un certain nombre de produits en partant d'une perspective mondiale". Et qu'il s'agissait de quelque chose qu'il manquait à Eidos. Il a ainsi poursuivi en déclarant :

"Nous envisageons de créer des synergies en diversifiant les sources de revenus pour chaque IP de chez Eidos, en appliquant notre approche."

Chacun aura pu se faire sa propre interprétation de "notre approche". En résumé, cela peut vouloir dire que nous n'avons pas fini d'entendre parler de Tomb Raider, Hitman, et qui sait, de Fear Effect et Fighting Force.

Source : Kotaku