Namco Bandai - logo Les ventes pharaoniques de jeux comme New Super Mario Bros. (que ce soit sur DS ou Wii), Mario Kart Wii, Wii Fit Plus et autres Wii Sports Resort représentent l'arbre immense dissimulant la forêt. Car qu'on ne s'y trompe pas, excepté ces titres, qui sont d'ailleurs loin d'être mauvais, la majeure partie des sorties sur les machines Nintendo ne parviennent pas à réaliser des chiffres satisfaisants.

La principale raison de cette impopularité proviendrait, selon Olivier Comte de Namco Bandai, du nombre important de softs ne remplissant pas le cahier des charges de ce que doit être un bon jeu :

"C'est un marché difficile. Nous avons eu beaucoup de produits, et la qualité moyenne d'un jeu sur DS et Wii est très, très mauvaise. Alors, dans l'esprit du consommateur aujourd'hui, acheter un jeu DS ou Wii revient à acheter un jeu qui n'est pas très bon."


À endiguer, si cela est encore possible
L'autre source de problèmes ayant conduit à ce que les gens n'achètent pas ou peu de jeux sur DS est que le piratage y est désormais bien installé. Même les mères de famille pensent bien faire en voulant offrir à leurs enfants des cartouches DS contenant des dizaines et des dizaines de jeux, alors que celles-ci n'ont absolument rien de légal :

"L'une des raisons pour lesquelles la DS s'est effondrée est le piratage, c'est très clair, mais c'est aussi une machine fantastique sur laquelle il est très facile de développer. C'était possible pour trois gamins dans leur garage de faire un jeu [sur DS]. La DS est la plate-forme la plus en réussite, mais tous les copains de mes enfants à l'école ont une DS avec une R4. Ils ont cent jeux pour rien du tout. Alors oui, le marché s'est effondré pour la DS et la Wii."

Nintendo est très au courant de ce qui se passe sur sa console portable, et si la 3DS, qui sera apparemment équipée pour ne pas laisser passer le piratage, est un succès, les gens devront se remettre à acheter des jeux, un par un et à 40€ l'unité. Mais encore faudra-t-il que les efforts se fassent également du côté des éditeurs et développeurs.

Source : MCV