PUR.fr C'est parti pour la campagne de communication de l'Hadopi à plus de 3 millions d'euros. Une Haute Autorité qui affiche son désir de " s'adresser au grand public ". Autour du label pour la Promotion des Usages Responsables ( PUR ), le message délivré tente d'éviter la culpabilisation ( encore que... ) pour s'attacher à un message dit d'avenir : " une vision de la culture qui s'inscrit sur le long terme et promeut l'idée d'une culture pour demain ".

Un tel message sera diffusé via Internet, télévision, radio, presse, affichage... afin de présenter le label PUR qui est censé mettre fin à la possible confusion dans l'esprit des internautes. Avec ce label valable un an, ces derniers peuvent clairement identifier une offre légale de téléchargement. Il s'agira tout du moins de plateformes qui auront fait la demande ( et obtenu ) d'une labellisation.

" Il n'est pas toujours simple de savoir si une œuvre mise à disposition sur Internet se fait en conformité avec la volonté des créateurs : certains sites sont gratuits et légaux, d'autres sont payants et illégaux. [...] Le label PUR vous aide à y voir plus clair : le public a l'assurance que les plateformes qui apposent le label proposent des contenus en ligne respectant les droits des créateurs. Ainsi les internautes sont assurés de pouvoir profiter des œuvres qu’ils aiment en toute quiétude "

, peut-on lire sur le site PUR.fr en ligne depuis hier.

Pour son lancement, le site référence 17 plateformes pour lesquelles le label PUR peut d'ores et déjà être apposé. Il assez cocasse de constater que Deezer fait partie des PURs, au même titre que la plateforme de streaming d'Universal Music. Les deux acteurs sont en effet en sérieuse bisbille autour du renouvellement d'un accord de licence.

Néanmoins, le label pour Deezer n'est pas remis en cause dans la mesure où il concerne non pas l'offre gratuite de streaming, mais seulement l'offre payante pour laquelle Universal Music semble tout à fait en accord. Reste que côté lisibilité...