Seriez-vous favorable ou opposé à ce que l'État contrôle davantage ce qui est diffusé sur Internet ? À cette question, 57 % des répondants ont déclaré être favorables, tandis que 41 % sont opposés. Elle a été posée en ligne à 1 224 Français majeurs dans le cadre d'une enquête réalisée par BVA les 8 et 9 octobre.

Gendarmerie Internet Pour BVA, le cœur des Français pencherait ainsi plus du côté d'un plus grand contrôle en raison d'une crainte de dérives, tandis que ceux qui s'y opposent sont plus sensibles à un risque de réduction de la liberté sur le Web.  

Le sondeur établit un lien avec le fait qu'à 54 %, " les Français ont une mauvaise connaissance des risques qu'ils encourent sur le Web concernant la protection de leur vie privée ". Ce serait alors cette mauvaise connaissance qui se transforme en crainte et l'État serait là pour jouer le garde-fou.

Cette confiance dans l'État paraît toutefois bien relative. En matière de protection des données personnelles sur Internet, c'est une autorité indépendante comme la CNIL qui a largement les faveurs des sondés (70 %). Ce sont sans doute les révélations des écoutes massives de la NSA - mais il ne faut pas être dupe sur les pratiques des agences non américaines - qui résonnent encore dans la tête des Français.

Il y a en tout cas un consensus fort du côté des sondés, 78 % ne veulent pas qu'un véhicule connecté enregistre et envoie des informations sur leurs habitudes de conduite à leur assureur. La vie privée dans la voiture, c'est sacré.