Les réseaux mobiles 4G permettent d'atteindre des débits très élevés mais pour assurer une bonne qualité de service, une large bande passante est nécessaire. Or les fréquences mobiles exploitées sous licence ne sont pas suffisantes pour garantir débit et qualité de service comme ont pu le faire les fréquences de la 2G et de la 3G.

Le modèle économique de l'attribution de fréquences réservées à un opérateur ne tient plus et la réexploitation de fréquences 2G (refarming) ne durera qu'un temps. Il va donc falloir trouver de nouveaux modes de fonctionnement.

LTE logo pro  Puisque les fréquences sous licence arrivent à saturation, les regards se tournent vers les bandes libres, utilisables par tous sans licence, à la manière des fréquences du WiFi. Plus particulièrement, l'opérateur japonais DoCoMo et le fabricant / équipementier chinois Huawei ont mené des tests d'exploitation de services 4G dans la bande 5 GHz du WiFi.

Ils ont expérimenté un modèle LAA (Licensed-Assisted Access) pour associer les fréquences 4G (700 MHz et 2,5 GHz au Japon) sous licence et la bande libre 5 GHz afin de générer des capacités supplémentaires.

Testé en laboratoire, le modèle LAA a démontré qu'il pouvait apporter des capacités supplémentaires en 4G LTE et même en 4G LTE-Advanced (ou LTE-A ou encore 4G+), cette dernière devant être déployée par DoCoMo d'ici le printemps 2015.

L'apport de la bande 5 GHz améliore les débits et renforce la capacité des cellules du réseau mobile, notamment pour les zones denses, en conjonction avec les réseaux WiFi. L'objectif est maintenant de standardiser le modèle LAA auprès du 3GPP comme une technique associée au LTE / LTE-A et destinée à décongestionner les zones très denses.