La fonctionnalité GPS est désormais présente dans la majorité des smartphones et des téléphones multimédia et l'intérêt du public à son endroit ne cesse de grandir dans la mesure où elle sert de base aux services géolocalisés.

Mais, constate le cabinet d'études ABI Research, la fonction GPS mettra du temps avant de toucher les téléphones portables basiques, hormis aux Etats-Unis où elle est obligatoire afin de pouvoir localiser les appels de détresse au 911.


Des alternatives pour soutenir la croissance des services géolocalisés

Nokia 6710 Navigator 02 La croissance des services géolocalisées risque donc d'être bridée si ces derniers ne sont accessibles que depuis des terminaux haut de gamme. Or, il existe des alternatives au GPS pour fournir une géolocalisation plus ou moins précise.

" L'absence d'une large disponibilité de la fonction GPS sur des mobiles autres que les smartphones ouvre la voie à des méthodes alternatives comme le WiFi ou l'identification de la cellule mobile ( Cell-ID ) ", souligne Dominique Bonte, d' ABI Research.

" Elles apportent aux développeurs tiers la possibilité de toucher un bien vaste public pour des applications ne demandant pas un positionnement très précis, comme la recherche locale, les réseaux communautaires ou la publicité. "

D'autant plus que ces méthodes sont disponibles gratuitement sur plusieurs plates-formes, comme Android ou chez Nokia pour son logiciel de navigation Maps. Pour le positionnement précis, un module A-GPS reste requis, si possible avec des algorithmes accélérant le temps de premier positionnement.
L'industrie des semiconducteurs est d'ailleurs déjà sur la voie de puces multimode GPS et WiFi, ce qui permettra de combiner les différents modes de positionnement, voire de les utiliser en combinaison avec d'autres technologies, comme celles des accéléromètres, pour créer des applications de boussoles numériques, par exemple, particulièrement utiles pour le mode piéton des logiciels de navigation.