La faille touchant les fichiers WMF sous Windows inquiète de plus en plus de monde, et ce d’autant que Microsoft tarde à apporter une réelle réponse au problème. Les éditeurs d’antivirus s’organisent, avec des fortunes diverses.

L’organisme indépendant allemand AV-Test a décidé de soumettre les principaux antivirus à la question en ce qui concerne la dernière faille en date de Windows. Les nominés étaient regroupés en deux catégories : la première incluait les antivirus payants, et comprenait des produits signés McAfee, Symantec et Trend Micro, pour ce qui est des poids lourds. Etaient également convoqués : Bit Defender, Computer Associates, F-Secure, Kaspersky, Microsoft (OneCare) et Sophos.

La deuxième catégorie regroupait deux programmes antivirus gratuits : Clam AV et AVG.

Les résultats, parmi les solutions payantes, sont sans équivoque : à l’exception de Trend Micro—qui affirme travailler activement sur une amélioration de son programme--, tous les participants ont bloqué intégralement les 206 fichiers piégés susceptibles d’exploiter la faille WMF qui fait tant couler d’encre ces derniers jours.

L’antivirus de Trend Micro en a tout de même laissé passer 63.

Sur les deux gratuits testés ici, c’est Clam AV (un produit open-source) qui s’en sort le mieux, mais au prix de quelques fausses détections ; AVG, de son côté, a failli dans 59 cas sur 206, soit un score un poil meilleur que celui de la solution payante de Trend Micro.

Il ne fait aucun doute que les éditeurs de solutions antivirus, qu’elles soient payantes ou non, s’activent pour éviter aux utilisateurs que nous sommes l’infection de nos machines par les vilaines bestioles qui tentent d’exploiter la faille WMF.

Maintenant, si Microsoft pouvait combler la brèche…



Source : CNET News