Imaginez donc : pouvoir téléphoner sans compter, sans limite de temps, vers les fixes et les mobiles, le tout sans bourse délier ! SkypeOut est en train d'exaucer vos voeux les plus fous, mais il y a une contre-partie. Vous devez partir habiter aux Etats-Unis ou au Canada...
"Non, non... rangez votre porte-monnaie..."
Jusqu'à fin 2006, SkypeOut, le service de Skype qui permet, depuis son ordinateur ou un téléphone compatible, d'appeler n'importe qui, n'importe où, SkypeOut, donc, sera gratuit pour les utilisateurs nord-américains (hors Mexique et Caraïbes), et seulement pour les appels passés dans la zone décrite. Si vous résidez à New-York, et si vous souhaitez joindre vos proches restés en France, il vous faudra quand même passer à la caisse, mais pour les six million d'utilisateurs réguliers de Skype aux Etats-Unis, par exemple, cette annonce est une véritable aubaine.
Stratégie de conquête
Skype prendra à sa charge les--faibles--frais d'interconnexion entre les différents réseaux par lesquels les appels transiteront, en espérant que son logiciel de VoIP (Voice over Internet Protocol, ou téléphonie sur Internet, par convention) va enfin décoller, notamment auprès des entreprises, toujours un peu frileuses à l'adopter, notamment en raison de questions relatives à la sécurité.
Skype espère aussi chiper des clients à son grand concurrent sur le continent nord-américain, Vonage, même si ce dernier propose un service plus proche de la téléphonie classique. A l'heure où tous les fournisseurs de messagerie instantanée offrent des services de VoIP de plus en plus sophistiqués, il était temps pour Skype de rappeler qu'il est un précurseur en ce domaine.
Selon un cadre de la firme américano-luxembourgeoise, cette campagne de promotion ne va pas grever les comptes de Skype, qui espère générer en 2006 plus de 200 millions de dollars US de chiffre d'affaires, contre environ 60 millions l'an passé.
Le faire, c'est bien ; le faire savoir, c'est encore mieux. D'ailleurs, Skype va se lancer dans une grande campagne de publicité pour attirer le chaland. Que feront ses concurrents '
"Non, non... rangez votre porte-monnaie..."
Jusqu'à fin 2006, SkypeOut, le service de Skype qui permet, depuis son ordinateur ou un téléphone compatible, d'appeler n'importe qui, n'importe où, SkypeOut, donc, sera gratuit pour les utilisateurs nord-américains (hors Mexique et Caraïbes), et seulement pour les appels passés dans la zone décrite. Si vous résidez à New-York, et si vous souhaitez joindre vos proches restés en France, il vous faudra quand même passer à la caisse, mais pour les six million d'utilisateurs réguliers de Skype aux Etats-Unis, par exemple, cette annonce est une véritable aubaine.
Stratégie de conquête
Skype prendra à sa charge les--faibles--frais d'interconnexion entre les différents réseaux par lesquels les appels transiteront, en espérant que son logiciel de VoIP (Voice over Internet Protocol, ou téléphonie sur Internet, par convention) va enfin décoller, notamment auprès des entreprises, toujours un peu frileuses à l'adopter, notamment en raison de questions relatives à la sécurité.
Skype espère aussi chiper des clients à son grand concurrent sur le continent nord-américain, Vonage, même si ce dernier propose un service plus proche de la téléphonie classique. A l'heure où tous les fournisseurs de messagerie instantanée offrent des services de VoIP de plus en plus sophistiqués, il était temps pour Skype de rappeler qu'il est un précurseur en ce domaine.
Selon un cadre de la firme américano-luxembourgeoise, cette campagne de promotion ne va pas grever les comptes de Skype, qui espère générer en 2006 plus de 200 millions de dollars US de chiffre d'affaires, contre environ 60 millions l'an passé.
Le faire, c'est bien ; le faire savoir, c'est encore mieux. D'ailleurs, Skype va se lancer dans une grande campagne de publicité pour attirer le chaland. Que feront ses concurrents '
Source :
Reuters
