C'est visiblement dans un esprit plutôt bon enfant que s'est déroulé cet entretien dont l'intégralité est disponible sur le site de 01net et pour lequel le président et fondateur de Mozilla Europe alias Tristan Nitot, s'est livré avec complaisance et non sans une certaine malice dans quelques-unes de ses réponses les plus propices à la polémique.


Un navigateur pour tout le monde (utilisateurs ou développeurs)
A cours de cet exercice souvent délicat, Nitot a pu ainsi exposer les principales nouvelles fonctionnalités dont est doté Firefox 2.0 avec notamment un dispositif anti-phishing, une meilleure gestion des flux RSS et de la mémoire, des marque-pages dynamiques, un correcteur orthographique en ligne ou encore l'interpréteur JavaScript 1.7 qui intéressera surtout les développeurs tout en précisant qu'il ne s'agissait toutefois pas d'intégrer des outils à la manipulation trop complexe, ledit navigateur devant garder sa simplicité afin de ne pas rebuter son utilisatrice de mère (dixit Nitot).


L'hygiène de vie de Firefox
D'autres grands principes ont également été évoqués comme le fait que Firefox resterait gratuit et qu'il ne pouvait d'ailleurs pas en être autrement ou que les contrôles ActiveX n'auraient jamais droit de cité sous Firefox, une question de sécurité selon Nitot qui a concédé que dans ce domaine la perfection n'était pas de ce monde et que donc Firefox n'échappait pas à la règle tout en soulignant la rapidité des actions correctives engagées le cas échéant et ce en toute transparence.


Le cas IE7
Pour Tristan Nitot, Firefox 2.0 n'a strictement rien à envier à son principal concurrent Internet Explorer 7 qui se cantonne uniquement au monde Windows. Par ailleurs, si IE s'est effectivement amélioré 5 ans après sa version 6, c'est finalement  grâce à Firefox dont il s'est largement inspiré et dont la popularité croissante a poussé Microsoft à réagir.

Bien d'autres points ont été évoqués : consulter l'entretien sur 01net