Porno maurice Titulaire d'un DUT Génie des Télécommunications et Réseaux depuis 2001, tout semblait aller pour le mieux pour Nicolas Chevillard. En 2004, il occupait en effet le poste d'administrateur réseau pour un prestataire de la société IBM. Un emploi en parfaite cohérence avec son domaine et niveau d'étude.

Tout a basculé au mois de novembre de la même année, lors d'une soirée, lorsqu'il rencontra Pascaline, une prostituée avec laquelle il entretiendra une relation durant plusieurs mois et pour laquelle il créera un portail web où seront clairement affichés les services proposés et les tarifs associés. Un premier site web qui sera malheureux suivi par d'autres.


1 site web, puis 2, puis 3.... et 14 finalement
Au cours des années 2005 et 2006, il mettra ainsi en place 14 portails web du même type pour 13 prostituées au total. Le premier, réalisé pour sa petite amie, ne lui a rien rapporté. Les autres, en revanche, ont été facturés 600 ( mise en place simple ) ou 1.000 euros ( mise en place, référencement auprès des moteurs de recherche et protection des photos ), et lui ont rapporté 9.000 euros en un an.

C'est suite à la découverte, au mois de juin 2006, du portail en ligne de Pascaline, encore en activité à ce jour d'ailleurs, que les enquêteurs de l'IRCGN ( Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale ) sont remontés jusqu'à lui. Se sachant recherché, il s'est alors présenté à la police et a avoué les faits.


4 mois de prison avec sursis

Justice Le jeune homme, aujourd'hui âge de 27 ans et sans emploi, risquait jusqu'à 10 années d'emprisonnement et jusqu'à 150.000 euros d'amende. Ce jeudi 8 mars, le tribunal de Bobigny a tranché. Reconnu coupable pour " proxénétisme aggravé ", il a écopé d'une peine de 4 mois de prison avec sursis.

Agnès Thibault, la procureur, cité par l'AFP : " Personne ne le considère comme le proxénète de la Seine-Saint-Denis, mais qu'il le veuille ou non, il est bien un proxénète."

Nicolas
s'explique : " J'ai arrêté en juin 2006 quand j'ai vu que ça prenait de telles proportions. Je n'ai jamais voulu en faire une industrie. Cela ne me correspondait pas. "
Source : AFP