Google chine inauguration Selon nos confrères d'Associated Press, ce litige met en lumière l'âpre concurrence du marché grandissant de la recherche Web en territoire chinois. L'intégration d'idéogrammes non-phonétiques est un travail relativement laborieux, mais qui promet davantage de confort d'utilisation pouvant permettre un trafic accru pour les moteurs de recherche les proposant aux internautes. Et ils sont plus de 137 millions en Chine !

Le nouvel outil de Google, intitulé Pinyin Input Method Editor ( PIME ), a été conçu pour l'intégration de caractères en Pinyin côté utilisateur, un système permettant de romaniser les idéogrammes.

Or, il se trouve que la firme de Mountain View était accusée par un des ses rivaux chinois, Sohu.com, d'avoir implémenté du contenu lui appartenant dans cet outil, principalement dans les termes suggérés par l'application lors d'une recherche. Des dires corroborés par des internautes ayant dénoté une singulière similarité entre le PIME et ce que propose Sohu.

Bien qu'ayant au préalable déclaré que ces suggestions de caractères étaient basées sur les termes de recherche les plus fréquemment utilisés sur son moteur en chinois, Google a finalement reconnu que les internautes avaient découvert du contenu provenant de " bases de données n'étant pas celles de Google ". Aucune indication n'a été donnée concernant les véritables actions du moteur de recherche, ni sur la manière dont ce contenu incriminé est arrivé dans ce nouvel outil.

" Nous souhaitons assumer notre erreur, et présentons nos excuses aux utilisateurs et à la firme Sohu " a déclaré Google dont la porte-parole a refusé tout commentaire additionnel. Le numéro un mondial ne l'est pas en Chine, pays dans lequel il arbore 22 % de parts de marché contre 55 % pour Baidu, 7,2 pour la division chinoise de Yahoo et 6,5 pour Sogou.