Il ne fait aucun doute qu' il existe une vague Opensource montante, d' ailleurs il faudrait habiter Florida 127 pour l' ignorer.

La Gendarmerie nationale française vient par exemple de passer à OpenOffice (voir news) pour une question de budget et Firefox se gausse de 25 millions de téléchargements.

Linux

Mais si le système GNU/Linux est si bien (voir news précédente), pourquoi alors ce dernier ne se retrouve-t-il pas sur tous les PC '

Il existe en effet de nombreux freins à une telle chose sans omettre la politique commerciale de Microsoft.

Premier frein :

Les mentalités enracinées comme quoi Windows est gratuit. Le prix de la licence est en effet souvent inclus dans le prix du PC que l'on achète, bien souvent offerte par les grands fabricants qui ne détaillent pas l' offre du PC.

On ne comptera pas les versions piratées de Windows, donc illégales, mais qui arrivent gratuites sur le poste du quidam, ce qui représente dans notre beau pays une part non négligeable.

Tout comme ceux qui pensent que tout ce qui circule sur Kazaa ou eDonkey est gratuit.

Ainsi l' avantage de disposer gratuitement de GNU/Linux ne sensibilise pas du tout les utilisateurs.


Deuxième frein :

Bon nombre de matériel et périphériques ne sont toujours pas reconnus par GNU/Linux bien que la Communauté y travaille activement.

La raison en est bien évidente, si les fabricants de matériel ne se basent pas sur des technologies standards, les développeurs ne possèdent pas les caractéristiques du dit matériel.

Il est donc impossible de développer un driver pour Linux. Les fabricants ne jouant pas (encore) le jeu Linux, ils préférent oeuvrer pour le plus grand nombre.

On trouve donc des imprimantes tout en un, des scanners et des modems USB qui ne fonctionnent pas avec Linux et rebutent donc à la migration.

De plus les fabricants proposent des versions dédiées de leurs logiciels à leur matériel qui quelques fois arrivent sur les PC Apple, mais point de Linux.


Troisième frein :

La logithèque : les éditeurs commerciaux comme Microsoft, Adobe, les éditeurs ludiques ( jeux vidéo ) ne commercialisent pas ou peu de version pour Linux.

Le passage sur une plate-forme Linux rendrait ainsi caduc la totalité de la logithèque du quidam.

Les petits logiciels fournis avec les périphériques, les logiciels bon marché achetés lors d' une visite en Hyper-marché voire les bons vieux programmes DOS, finissent ainsi dans les lymphes.

Sans oublier tous les utilitaires avec l' extension .exe qui ne fonctionnent pas avec Linux.

Il existe bien sûr des palliatifs pour faire fonctionner ces programmes, mais bien trop compliqués à mettre en place et souvent limités.
La seule solution serait d'utiliser des programmes équivallents sur Linux, mais tout n'est pas disponible (jeux, ...)

De plus certains programmes dédiés à Windows ne trouvent pas leur équivalent en Linux, comme les logiciels de dessin industriel, ceux de la production cinématographique ou de la mise en page dans la relation avec une imprimerie qui travaille avec des outils propriétaires.

Bien souvent le milieu professionnel travaille avec des logiciels fermés qui demeurent rarement compatible avec Linux.


Quatrième frein :

La faible puissance commerciale de l' Opensource en règle générale et plus particulièrement celle de Linux.

Bien sûr Novell et Red Hat s' essaient à la distribution de Linux, ce qui leur réussi plutôt bien d'ailleurs, mais ils n' ont pas la même capacité que Microsoft pour s' adresser au grand public.

Mis à part  le " Téléphone arabe " qui fonctionne plutôt bien,  quelques revues et sites assurent bon an mal an la promotion de Linux, mais encore faut-il volontairement s' y rendre.


Autres freins :

Le manque de temps par exemple fait qu' il vaut mieux consolider ses acquis que de ce disperser. Un utilisateur qui connaît parfaitement Windows aura ainsi plus de difficulté à vouloir basculer, cela lui imposant de découvrir un nouveau système, ce qui se traduira par une "perte" de temps.

L' informatique représente juste un outil à vos yeux,: si vous pensez qu'un logiciel doit être le plus simple possible et fonctionner tout de suite sans apprentissage, le reste étant une perte de temps, vous risquez de trouver assez pénible la phase d'apprentissage de Linux bien que d'énormes progrès aient été fait dans ce domaine.

Les exigences commerciales recommandent les formats de Microsoft comme Office, même si OpenOffice ouvre ces formats, le rendu lui reste tout autre et les clients risquent de ne pas apprécier.

Si l' on dit souvent que les utilisateurs de Windows restent dépendant de Microsoft pour l' évolution ou pour la sécurité de leur application, la dépendance est aussi de mise avec l' Opensource, tributaire du développeur.

Le piratage de Windows qui bon an mal an favorise son installation sur les postes ne favorise pas non plus GNU/Linux bien que gratuit.

L' accès au code source n' intéresse pas la quidam qui voit dans sa machine un outil multimédia.

Etc.... !


Conclusion :

Vous avez donc tous les éléments en main pour savoir ce qu' il vous reste à faire, sans oublier qu' il y a aussi de bonnes raisons d' installer Linux (news précédente).

Mais ça, c' est une autre histoire.

 

Source : GNT