La situation devient critique pour Google, le géant du Net rapportant ainsi le fait d'avoir reçu plus de 100 000 plaintes d'utilisateurs de Chrome pointant du doigt la société pour être à l'origine de la diffusion d'adwares, ces pourriciels qui injectent de la publicité sur les pages Web.

Adware Google  Une situation qui va au-delà du simple squattage des publicités indésirables puisque ces dernières provoquent également des erreurs de réseau, des bugs, mais elles ont également un impact significatif sur les performances du navigateur.

Difficiles à supprimer, ces adwares ont récemment été remis sous le feu des projecteurs avec le scandale SuperFish lié aux portables vendus par Lenovo.

La diffusion de ces adwares pose également un problème pour les annonceurs et les propriétaires de sites, qui voient leurs publicités remplacées par d'autres, ainsi que les Adwares Chrome  bénéfices correspondants.

L'étude met ainsi en avant le fait que plus de 5% des utilisateurs des services de Google sont infectés par au moins un injecteur de publicité indésirable. La moitié des personnes infectées ont au moins deux injecteurs installés et un tiers dispose d'au moins 4 adwares sur leurs machines.

Le constat est troublant du côté de Chrome : " 34% des extensions Chrome d'injection de publicités ont été classées comme un simple malware." Au total, ce seraient 192 extensions Chrome qui auraient trompé les utilisateurs pour contaminer 14 millions d'utilisateurs.

Google est ainsi parti à la chasse à ce type d'extensions et mis en place des modèles de surveillance permettant de détecter les extensions malveillantes. La firme devrait procéder à un gros ménage de printemps pour tenter de regagner la confiance des utilisateurs, mais aussi rendre un peu de visibilité à ses propres régies publicitaires...