Inria logo Le temps de la consultation d'Internet sur des postes fixes est en train de se muer peu à peu en usage polyvalent avec un accès depuis des terminaux, mobiles ou non, très divers. Cela impose de repenser les technologies pour assurer une interopérabilité des plates-formes et un accès de même qualité quel que soit le réseau et le matériel employé.

C'est sur ce défi que vont travailler ensemble les Bell Labs d' Alcatel-Lucent et l' INRIA ( Institut National de Recherche en Informatique ), comme l'a annoncé Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, à l'occasion des 40 ans de l' INRIA.

Quatre domaines seront couverts par ce partenariat : les flux d'information dans les réseaux, la conduite automatisée des réseaux, l'auto-optimisation des réseaux cellulaires mobiles et les réseaux mobiles correspondants. Le travail de recherche permettra de dégager de nouvelles technologies, de la propriété intellectuelle et des publications scientifiques traçant la voie des réseaux de prochaine génération.


Rapprochement entre industrie et recherche universitaire
" Le nombre de capteurs et de terminaux de communication amène Internet à un niveau de complexité d'une ampleur nouvelle ", a indiqué Jeong Kim, président des Bell Labs. " Ce genre de défi nécessite des experts issus de plusieurs disciplines comme les mathématiques, la physique et les sciences informatiques. "

D'où la nécessité d'une collaboration entre l'industrie et les chercheurs universitaires pour mettre en commun le savoir-faire et développer de nouvelles idées. " Ce type de collaboration crée un cercle vertueux de la recherche et de l'innovation ", explique Michel Cosnard, PDG de l' INRIA.

50 chercheurs issus des deux groupes vont donc préparer les technologies de l'Internet du futur, dont une partie des travaux sera mené sur le site de Villarceaux, en région parisienne. Ce projet en commun marque dix années d'échanges entre les Bell Labs et l' INRIA.