Le pilote automatique embarqué dans les avions n'est pas réellement une solution permettant aux avions de se passer d'un véritable équipage de bord. Pour faire simple, il permet de maintenir un avion à une altitude donnée, de suivre un cap et de maintenir une certaine vitesse. Sa fonction principale est de permettre aux pilotes de se reposer pendant les phases les plus monotones des vols long-courriers, mais il se révèle incapable de procéder à des manoeuvres en dehors d'assister les pilotes à l'atterrissage.

ALIAS Darpa  La DARPA estime ainsi que le pilotage automatique des avions de ligne n'est pas adapté aux différentes manoeuvres que peuvent avoir à effectuer les avions militaires et développe ainsi son propre système automatisé qui serait capable de remplacer jusqu'à 5 membres d'équipage à lui seul.

Équipés de ce système, les avions auraient toujours besoin d'un pilote, notamment pour prendre certaines décisions, mais sa fonction serait alors plutôt celle d'un commandant de bord que d'un véritable opérateur. Le système dévoilé par la DARPA se prénomme ALIAS ( Aircrew Labor In-Cockpit Automation System ) et est développé pour s'intégrer à plusieurs modèles d'avion.

Cela implique qu'un officier habitué aux procédures d'ALIAS pourra passer d'un avion à l'autre et même au pilotage d'un hélicoptère sans avoir à connaitre le pilotage de l'ensemble des dispositifs mis à disposition par l'armée.

Le système sera capable de faire décoller et atterrir les aéronefs équipés, et de transporteur et d'acheminer hommes et matériel vers des coordonnées indiquées par le commandant de bord. La DARPA espère ainsi que les effectifs seront davantage focalisés sur les objectifs de mission que sur le pilotage et que le système pourra également mettre un terme relatif aux formations trop longues et couteuses proposées par les écoles de pilotage.

Source : Darpa