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[Allegre Baudis] Marc Bourragué et la maison de Launaguet

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john
Les juges Thierry Perriquet et Nicole Bergougnan, en charge de l'un
des volets de l'affaire Alègre, ont entre les mains un témoignage
d'autant plus embarrassant pour l'ancien substitut de la République de
Toulouse, Marc Bourragué, qu'il ne vient pas des anciennes
prostituées. Il y a quelques semaines, aux gendarmes de la section de
recherche, Roland Castro, 45 ans, ancien policier municipal de
Launaguet (Haute-Garonne) – le village où habitent toujours le
magistrat et sa famille – a en effet raconté l'histoire suivante :


«Au début des années 90 (...), j'ai dressé un procès-verbal à un
véhicule qui stationnait sur le trottoir de la commune (...). Quelques
jours après, les gendarmes m'ont appris que j'avais verbalisé un
substitut.» Jusque-là, rien d'extraordinaire. Mais le policier
municipal précise que «le véhicule en question était stationné à
proximité d'une habitation louée par des individus douteux,
visiblement en relation avec des faits délictueux. Les éboueurs de la
commune ont découvert dans une poubelle, devant la villa, les restes
d'un canon de fusil qui avait été scié.» Selon Roland Castro, «les
gendarmes de la brigade de recherche de Toulouse Saint-Michel étaient
sur cette équipe. Je leur ai d'ailleurs donné le bout du fusil. Les
enquêteurs m'avaient dit que ces individus étaient des braqueurs et
que, parmi eux, se trouvait un certain Gilles Bivi. Pour ce qui est
des quatre ou cinq autres, les noms ne me reviennent pas, mais les
archives de la BR doivent les renfermer (...). Ils m'avaient demandé
de façon discrète de relever les immatriculations des véhicules
stationnés à proximité de la maison.»


«Je l'avais repérée à plusieurs reprises (la voiture de l'ancien
substitut du procureur de la République de Toulouse NDR) devant cette
habitation», affirme le policier municipal, qui ajoute : «Je suis
certain que Marc Bourragué allait dans cette maison.»


L'histoire prend ensuite un tour plus personnel. Roland Castro,
informé par les gendarmes que le substitut «souhaitait une indulgence»
pour la contravention, tente d'abord de le joindre à son bureau du
palais de justice. Devant l'absence de réponse, il décide de laisser à
Marc Bourragué «une convocation dans sa boîte aux lettres», afin que
ce dernier vienne le retrouver à la mairie de Launaguet. L'affaire du
PV se règle à l'amiable. Mais le policier municipal a confié, sur
procès-verbal, que l'entrevue avait été particulièrement «tendue
(...). Il considérait qu'en tant que magistrat il n'avait pas à se
rabaisser à venir me voir (...). Je me suis permis de lui faire
remarquer qu'il était demandeur et que, s'il trouvait trop dégradant
de s'adresser à moi, il n'avait qu'à user de sa fonction directement
auprès du tribunal de police». Par la suite, les deux hommes ont eu
l'occasion de se rencontrer au tribunal de Toulouse. Malgré «nos
relations courtoises, note le fonctionnaire municipal, je crois qu'il
n'a jamais digéré notre première rencontre». Quant à l'enquête sur les
braqueurs présumés de la mystérieuse maison de Launaguet, «je me
souviens qu'elle avait été classée pour vice de forme», a-t-il
expliqué.

Joint au téléphone par Le Figaro, M. Castro, qui exerce désormais sa
profession dans une autre commune de la région, a maintenu l'ensemble
des déclarations faites aux gendarmes. Ses propos, pris au sérieux par
la justice, devraient conduire les enquêteurs à exhumer la procédure
visant les mystérieux habitants de la maison de Launaguet.


Cet épisode de Launaguet vient compléter le témoignage que Marc
Bourragué avait livré il y a quelques semaines au quotidien L'Est
républicain. A notre confrère de Nancy, le magistrat avait expliqué
avoir rencontré, à une seule reprise, Patrice Alègre, au début des
années 90, lors d'un apéritif à son domicile, pris en compagnie de
Gilles Bivi qu'il présentait comme un «ami».

Joint par nos soins hier, Me de Caunes, l'avocat du magistrat, n'a pas
souhaité réagir. De même que Gilles Bivi.

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ventolin
"john" a écrit dans le message de
news:


Les juges Thierry Perriquet et Nicole Bergougnan, en charge de l'un




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