Kindle 2 02 Cet été, le cybermarchand Amazon avait suscité un vent de colère aux États-Unis en effaçant du Kindle ( lecteur de livre numérique ) de ses clients les ouvrages de George Orwel, " 1984 " et " La ferme des animaux ". Un effacement à distance manu militari décidé après qu'Amazon se soit rendu compte que l'éditeur ne détenait pas les droits d'auteur aux USA.

Cette suppression sans préavis avait particulièrement irrité un lycéen qui en plus de la perte de sa copie de " 1984 ", avait également perdu toutes les notes qu'il avait prises dans le cadre de devoirs de vacances. Il avait ainsi engagé une procédure en justice pour laquelle un arrangement amiable a été trouvé.

Amazon s'est ainsi engagé à verser la somme de 150 000 dollars aux avocats du plaignant. Une partie de cette somme fera l'objet d'un don à des œuvres caritatives. Début septembre, le PDG d'Amazon avait déjà présenté ses excuses en indiquant que la solution trouvée face au problème de droits d'auteur était " stupide ". Les utilisateurs touchés ont pu retrouver leurs e-books avec l'intégralité des notes ou bénéficier d'un bon d'achat de 30 dollars.


Toujours un peu big brother

Selon l'accord amiable, Amazon n'effacera ou ne modifiera plus à distance les livres électroniques présents sur ses appareils de lecture. Ce n'est toutefois pas pour autant qu'un e-book est la propriété perpétuelle de l'acquéreur. Amazon garde un certain " droit de regard " et pourra l'effacer pour par exemple un défaut de paiement, des raisons de sécurité ( présence d'un code malicieux ) ou encore suite à une décision de justice.

Source : TechFlash